18–27.4.1887 Dagboksanteckningar
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Original (transkription)
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Lundi 18 Avril.
- Le petit Moret est mort aujourd’hui.
On dit que le père est profondément affligé.
Je le plains certainement – mais je ne puis ne
pas penser au nouveau retard qui en résultera
pourstruket dans les négociations.
Mercredi 20 Avrilstruket
Jeudi 21 Avril.
- Je suis allé chez Agüera pour lui donner
la notice sur l’imposition des tabacs en Finlande
qu’il m’avait demandée. Il me dit – ce que
j’avias déjà apprisstruket que Moret avait repris, en partie,
ces occupations, que lui, Agüera tâchait d’attirer
son attention sur des questions du service pour le
distraire de son deuil. Il ajouta: j’espère que
demain ou après-demain il s’occupera de notre
traité, – je lui ai proposéstruket donnétillagt les papiers de la
souscommission. – Je me bornai à exprimer
la conviction que le travail est, en pareille circon-
stance, l’unique distraction possible, et que j’étais
heureux d’apprendre que MrMonsieur Agüera avait mis
en avant la question du traité. – Il me dit en-
core qu’il avait eu l’occasion la veilletillagt de faire cette même
communication au prince Gcow, – ce que j’avais appris
déjà de celui-ci.
Samedi 23 Avril.
- Grand diner officiel chez Gcow. Très
réussi sous tous les rapports. – J’ai eu un long
entretien avec le ministre des finances (Gcow prit
part dans une partie de cet entretien). Le ministre
défendait d’abord les points de vue énoncés dans
|2| l’avis de son ministère concernant le traité. Je les
combattis en démontrant – un peu scientifiquement
même – qu’on s’était trompé sur le vrai cractère
des réductions qui seraient accordées dans le tarif
de Finlande. MrMonsieur Puigcerver finit par réiterer sa
déclaration formelle qu’il acceptait pour sa part
la solution que Moret [...]oläslig/saknad text voulait réaliser, et il dit
que l’avis en question finît par exprimer cette
concession. – Agüera, avant de partir, me
dit spontanément: et bien, j’espère que nous nous
verrons lundi en conférence.
24–26 Avril.
- Rien, – aucune communication.
Mercredi 27 Avril.
- Je suis allé de nouveau au Ministerio
de Estado pour donner à Agüera quelques calculs
précisant la même demonstration que j’avais faite
devant Puigcerver. – Lorsqu’il m’exprima ses regrets
de ce que la conférence n’avait pas encore été
réunie, je luis dit à peu prèstillagt: Permettez de vous dire franche-
ment que, pour moi personnellement, ce retard
est très pénible. Il serait d’une grande importance
pour moi d’être de retour à HforsHelsingfors avant la fin du
mois de mai. Certes, cette circonstance en elle même
ne peut pas avoir d’influence sur la marche des
négociations. Mais j’avoue que je serais très
heureux si le ministre, puisqu’ellestruketil est rentré dans
l’exercise complete de ses fonctions, trouvait possible
de donner bientôt à notre traité la préférence
à d’autres affaires. – Je vous assure, dit Mrstruket Agüera,
que je continuerai, comme je l’ai fait déjà, de lui
rappeler tous les jours que la conférence devrait être réunie.
|3|
- Je me suis rendu de là chez Gcow. À peine
eus-je commencé à lui raconter ma visite chez
Agüera indiquant en quelques mots que j’avais ex-
primé devant lui le désir que Moret puisse bientôt
nous réunir – que je me vois l’objet d’une ava-
lanche de reproches prononcées avec une véhémence
inexplicable. ”Quel sera la situation du ministre
si le second plénipotentiaire fait des démarches directe
auprès du Ministerio de Estado? De quel droit faites
vous de pareilles interpellations sans même me con-
sulter? Est-ce de cette manière que vous appréciez
ce que j’ai fait pour vous depuis votre arrivée à
Madrid? etcet cetera etcet cetera. – Je tâchai d’obtenir la parole
pour lui expliquer tranquillement qu’il s’était
complètement trompé concernant le caractère de mon
entretien avec Agüera dans lequel je n’étais pas du
tous sorti de monstruket du rôle qui m’appartient. Im-
possible, il m’interrompit de suite par un nouveau
torrent de critique comme s’il avait devant lui
le fait [...]oläslig/saknad text d’un crime de lèse-majesté. - Je fis un certain effort pour garder mon
calme et pourstruket considérant qu’il était dans l’in-
térêt du travail pour le traité questruket d’éviter une
rupture personnelle entre les deux plénipoten-
tiaires de S. M., je me bornai à lui dire enfin:
tranquillerez-vous, pareille démarche que vous re-
gardez comme une faute quoiqu’elle ne l’était pas,
ne sera plus renouvelée de ma part. - Sorti aprèsstruket detillagt cette scène je regrettai presque de ne pas
|3| avoir dit carrément à G. qu’il avait eu des
manières intolérables que je ne pouvais pas permettre,
– mais l’intérêt du traité avant tout. Et puis
je suis [...]oläslig/saknad text assez au-dessus de ses reproches pour
qu’ils ne devaient pas me faire perdre mon
sangfroid. – Le seule chose qui explique
sans excuser, la scène qu’il m’a faite, c’est
l’extrême susceptibilité du prince sitôt qu’il
s’agit de son prestige. – J’ai résolu de
ne pas lui en vouloir – pourvu qu’il con-
tinue à bien travailler pour le traité et qu’il
ne me renouvelle pas les bêtises d’aujourd’hui.
Måndag 18 april.
Torsdag 21 april.
Lördag 23 april.
24–26 april.
Onsdag 27 april.